Formation DevOps | Formation kubernetes​ : 3 - Kubectl config

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Au cours de la formation , je configure kubectl avec mon cluster crée sur aws . normalment le kubectl est configuré lors de l’installation avec ekctl avec le user iam utilisé il recupe les credentials de aws configure , j’ai bien détaillé cette partie dans le chapitre suivant super important .

Installer Kubectl sur Linux

kubectl est l’outil en ligne de commande incontournable pour interagir avec un cluster Kubernetes. Il permet aux développeurs et aux administrateurs de gérer les ressources Kubernetes, de déployer des applications, de superviser l’état des ressources, et bien plus encore. Dans cette section, nous allons détailler comment installer kubectl sur Linux, son utilisation, la configuration des alias et la gestion des contextes, en étendant chaque sujet avec des explications approfondies.

Installation de Kubectl

Pour installer le binaire de kubectl sur un système Linux, nous allons utiliser curl, un outil de ligne de commande qui permet de récupérer des fichiers à partir d’URL. Voici les étapes détaillées :

Étape 1 : Télécharger la dernière version

Pour télécharger la dernière version stable de kubectl, utilisez la commande suivante :

curl -LO https://dl.k8s.io/release/$(curl -Ls https://dl.k8s.io/release/stable.txt)/bin/linux/amd64/kubectl

Cette commande effectue deux actions. Premièrement, elle récupère l’URL de la dernière version stable de kubectl. Deuxièmement, elle télécharge le binaire directement à partir de cette URL.

Étape 2 : Télécharger une version spécifique

Si vous avez besoin d’une version spécifique de kubectl, vous pouvez remplacer $(curl -s https://dl.k8s.io/release/stable.txt) par le numéro de version souhaité. Par exemple, pour télécharger la version 1.28.4, exécutez :

curl -LO https://dl.k8s.io/release/v1.28.4/bin/linux/amd64/kubectl

Étape 3 : Rendre le binaire exécutable

Après avoir téléchargé le binaire, vous devez le rendre exécutable. Cela peut être effectué avec la commande :

chmod +x ./kubectl

Étape 4 : Déplacer le binaire dans votre PATH

Il est conseillé de déplacer kubectl dans un répertoire qui est déjà dans votre PATH, ce qui vous permet de l’exécuter depuis n’importe quel terminal. Pour cela, utilisez :

sudo mv ./kubectl /usr/local/bin/kubectl

Étape 5 : Vérifier l’installation

Pour s’assurer que kubectl a été installé correctement, vérifiez sa version :

kubectl version --client

Cette commande affichera la version du client kubectl.

Pour plus de détails sur kubectl, vous pouvez consulter la documentation officielle de kubectl.

Utilisation de Kubectl

kubectl offre une très belle interface en ligne de commande, et dispose d’une aide intégrée accessible avec la sous-commande help:

kubectl help




















Aide de Kubectl

Cela vous donnera un aperçu de toutes les commandes disponibles, vous permettant de naviguer facilement dans les différentes fonctionnalités.
Aide détaillée pour les sous-commandes

Chaque sous-commande de kubectl est également accompagnée d’un aide détaillée. Par exemple, pour obtenir de l’aide sur les commandes liées à la configuration :

kubectl config -h











Aide de la configuration Kubectl

Cela affiche des informations sur les diverses options et sous-commandes associées à la configuration de kubectl.

Alias pour Kubectl

Pour rendre l’utilisation de kubectl plus rapide et plus efficace, il est conseillé de créer des alias pour les commandes les plus souvent utilisées. Voici comment faire :

Ouvrir votre fichier .bashrc :

vim .bashrc

Ajouter les lignes suivantes pour créer des alias :

alias k='kubectl'
alias kubens='kubectl get namespaces'
alias kubectx='kubectl config get-contexts'

Enregistrez et fermez le fichier, puis rechargez-le :

source .bashrc

Ces alias vous permettront d’exécuter des commandes kubectl plus rapidement. Par exemple, au lieu de taper kubectl, vous pouvez simplement taper k.

Configurer Kubectl

La configuration de kubectl est cruciale pour interagir avec plusieurs clusters Kubernetes. Chaque cluster est associé à un contexte, qui définit les paramètres nécessaires pour effectuer des commandes sur ce cluster.

Gérer les Contextes
Lister les Contextes

Pour lister tous les contextes configurés avec votre kubectl, utilisez :

kubectl config get-contexts

Cela vous montrera une liste de vos clusters, utilisateurs, et namespaces.

Configurer un Cluster

Pour configurer un nouveau cluster dans votre fichier de configuration kubectl, utilisez la commande suivante :

kubectl config set-cluster cluster-demo --embed-certs --server=https://cluster-demo.formation.corp:6443 --certificate-authority=/tmp/ca-kubernetes.pem

Explication des paramètres :

cluster-demo : Le nom que vous souhaitez donner à votre cluster.
–embed-certs : Indique que le certificat CA doit être inclus dans le fichier de configuration.
–server : L’URL de l’API du cluster.
–certificate-authority : Le chemin vers le certificat CA pour valider les connexions.

Configurer les Utilisateurs

Pour configurer un utilisateur permettant d’accéder à votre cluster, utilisez :

kubectl config set-credentials admin-formation --username=admin --password=password

Ici, admin-formation est le nom de l’utilisateur et vous pouvez spécifier les détails d’authentification tels que le nom d’utilisateur et le mot de passe.

Configurer un Contexte

Après avoir configuré le cluster et l’utilisateur, vous pouvez définir un contexte qui associe les deux :

kubectl config set-context formation --user=admin-formation --cluster=cluster-demo

Cette commande lie l’utilisateur admin-formation au cluster cluster-demo.

Changer de Contexte

Pour passer d’un contexte à un autre, utilisez :

kubectl config use-context formation

Cette commande permet de basculer facilement entre différents contextes configurés.

Vérifier les Contextes

Pour vérifier à nouveau la configuration des contextes et s’assurer que vous êtes sur le bon contexte, exécutez :

kubectl config get-contexts

Configuration avec AWS

Au cours de la formation, j’ai configuré kubectl avec un cluster créé sur AWS. Normalement, kubectl est configuré lors de l’installation à l’aide de eksctl, qui récupère les informations d’identification d’AWS configurées.

La configuration automatique facilite l’accès au cluster depuis votre environnement local. Voici comment se déroule généralement ce processus :

Utiliser eksctl: Lors de la création d’un cluster EKS, eksctl configure automatiquement kubectl avec les bonnes informations d’identification.

Récupération des informations d’identification : La commande aws eks update-kubeconfig –name <cluster_name> met à jour le fichier de configuration kubectl avec les informations d’identification IAM appropriées.

Vérification : Pour s’assurer que la configuration fonctionne, exécutez :

kubectl get nodes

Cela affiche les nœuds de votre cluster EKS et vous confirme que kubectl est correctement configuré.

Conclusion

L’installation et la configuration de kubectl sur Linux sont des étapes essentielles pour interagir avec un cluster Kubernetes. Grâce aux commandes simples et aux alias, vous pouvez rapidement gérer vos ressources Kubernetes. La configuration correcte des contextes permet d’assurer que vous travaillez sur le bon cluster, ce qui est crucial pour éviter les erreurs de gestion.

En configurant kubectl pour interagir avec des clusters locaux ou basés sur le cloud, comme ceux déployés sur AWS, vous gagnez en flexibilité et en efficacité dans vos projets de développement. Suivre ces étapes vous préparera à tirer parti des fonctionnalités puissantes de Kubernetes dans vos applications conteneurisées.





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